Type
Article accepté pour publication ou publié
Abstract (FR)
La notion de capital social est entrée très récemment dans le débat public : véritablement développée par
Putnam en 1995 puis 2000, la notion est reprise par l’OCDE dans son rapport sur le bien-être des
nations. Il s’agit pour ce rapport de mettre en évidence que le capital humain et le capital social sont des
facteurs importants à prendre en compte dans les analyses, non seulement parce qu’ils contribuent à la
croissance économique (notamment dans une « société du savoir ») mais aussi parce qu’ils sont des
éléments essentiels du bien-être, objectif du développement des sociétés développées au même titre que la
croissance économique. Néanmoins, la notion de capital social mobilisée dans ce rapport (celle de
Putnam) reste relativement limitée, et ne permet donc pas d’aller plus loin dans une réflexion qui
prendrait en compte le capital social comme patrimoine de la société à faire fructifier. Dans cette mesure
mieux vaut sans doute reprendre une notion voisine, développée par les américains et les canadiens
(Miringoff et Osberg et Sharpe) : celle d’état social de la nation.