dc.contributor.author | Davoine, Lucie | |
dc.contributor.author | Méda, Dominique | |
dc.date.accessioned | 2011-09-26T13:05:06Z | |
dc.date.available | 2011-09-26T13:05:06Z | |
dc.date.issued | 2008 | |
dc.identifier.isbn | 978-2-11-097666-6 | en |
dc.identifier.uri | https://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/7016 | |
dc.description | Texte en français : http://basepub.dauphine.fr/xmlui/handle/123456789/10724 | |
dc.description.abstractfr | L’examen des données françaises et européennes montre que les Français entretiennent un
rapport singulier au travail. Plus encore que les autres européens, les Français déclarent en
effet que le travail est très important dans leur vie, mais plus que les autres, ils souhaitent que
le travail prenne moins de place dans leur vie. Comment expliquer ce paradoxe ? L’objectif
premier de ce travail est de comprendre la diversité des perceptions en Europe et de proposer
des interprétations qui permettraient d’avancer dans la résolution de ce paradoxe.
L’originalité de ce travail provient en partie de la confrontation des résultats des diverses
enquêtes françaises et internationales sur ces questions, qui restent aujourd’hui épars et peu
diffusés.
Dans un premier temps, nous analysons les déterminants de l’importance accordée au travail
et les sens que peut revêtir cette notion. Deux hypothèses sont mobilisées pour expliquer les
réponses des Français : d’une part, le taux de chômage élevé, la prégnance de l’emploi
précaire et un fort sentiment d’insécurité de l’emploi ; d’autre part, les attentes plus fortes à
l’égard de l’intérêt du travail. Les Français, se distinguent en effet par des attentes de
réalisation dans le travail plus intenses que celles de leurs voisins européens. Dans une
seconde partie nous tentons de comprendre pourquoi les Français considèrent que ce serait
une bonne chose que le travail occupe une place moins grande dans leur vie. Cette situation
peut s’expliquer par la moindre qualité des relations sociales en France, ou par des conditions
de travail et d’emploi dégradées, mais aussi par le souci des individus de consacrer plus de
temps à leur vie personnelle et surtout de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie
familiale. Les Français sont d’ailleurs ceux qui déclarent le plus souvent éprouver des
difficultés de conciliation, et des tensions entre les deux sphères. Nous soulignons également,
tout au long de l’article, que les réponses moyennes des pays ne doivent pas occulter la
grande diversité des opinions, liées notamment à la catégorie socioprofessionnelle et à la
situation familiale. | en |
dc.language.iso | en | en |
dc.subject | European comparisons | en |
dc.subject | reconciliation between work and other spheres of life | en |
dc.subject | dynamics of values | en |
dc.subject | satisfaction with job | en |
dc.subject | preferences and expectations towards work and employment | en |
dc.subject | importance of work in life and in identity | en |
dc.subject | conciliation entre le travail et les autres sphères | en |
dc.subject | évolution des valeurs | en |
dc.subject | satisfaction vis-à-vis du travail et de l'emploi | en |
dc.subject | attentes à l'égard du travail et de l'emploi | en |
dc.subject | place du travail dans la vie et dans l'identité | en |
dc.subject | comparaisons européennes | en |
dc.subject.ddc | 331 | en |
dc.title | Importance and Meaning of Work in Europe: a French Singularity | en |
dc.title.alternative | Place et sens du travail en Europe : une singularité française ? | en |
dc.type | Document de travail / Working paper | |
dc.description.abstracten | International and European data shows the singularity of the French people’s relation to
work. More than other Europeans, the French people declare that work is very important in
their life, and, in the mean time, that they wish to see the importance of work diminishing in
the society. How can we explain this paradox? Understanding the diversity of work values in
Europe and, in particular the peculiar situation of France is the main objective of this
article. The originality of this work relies in particular in the comparison of the results from
different international and national surveys that have been little disseminated or scattered
separately.
In a first section, we disentangle the many meanings of work importance. Two hypotheses
can explain the French situation: on the one hand, high unemployment rate and a strong
feeling of job insecurity makes work an essential concern. On the other hand, French people
distinguish themselves by higher expectations regarding the intrinsic interest of work and the
possibility of self-fulfilling through work. The second section suggests hypotheses to explain
why French wish to see the importance of work diminishing in the society. This whish is
partly the results of the dysfunctions of French labour market and work organisations: bad
social relations, dissatisfaction with working and employment conditions. This whish also
reveals a more positive desire of spending more time with family and reconciling work and
personal life. Besides, more than others, the French people declare that they suffer from
tensions between the different spheres of life. Throughout the article, we emphasized not only
differences between countries, but also the differences inside countries, according to the family status and the occupation. | en |
dc.publisher.name | Centre d'Etudes de l'Emploi (CEE) | en |
dc.publisher.city | Noisy-le-Grand | en |
dc.identifier.citationpages | 107 | en |
dc.relation.ispartofseriestitle | Document de travail | en |
dc.relation.ispartofseriesnumber | 96-2 | en |
dc.description.sponsorshipprivate | oui | en |
dc.subject.ddclabel | Economie du travail | en |