Date
2009-07
Autres titres
Minimum educational standard to
complement taxation in the presence of hidden activities
Indexation documentaire
Economie sociale
Subject
Education; Pays en voie de développement; Politiques publiques
Code JEL
I28; I31; I32; I21; O23
Titre du colloque
Premier Colloque bi-annuel du GDRI DREEM, "Inégalités et développement dans les pays méditerranéens"
Date du colloque
05-2009
Ville du colloque
Istanbul
Pays du colloque
Turquie
Auteur
Arestoff, Florence
Jacques, Jean-François
Type
Communication / Conférence
Nombre de pages du document
20
Résumé en français
Cet article défend l'idée selon laquelle une scolarisation minimale
obligatoire peut constituer un complément efficace à une taxe qui financerait l'éducation en présence d'évasion fiscale. Nous construisons un modèle à générations d'agents dans lequel deux régimes d'éducation sont définis. Le premier est privé en l'absence d'état et le second
est public. Dans le régime privé, les agents financent l'éducation via un transfert de bien à l'école. Dans le régime public, l'État collecte des impôts pour financer l'éducation. Pour déterminer le taux
d'imposition optimal, l'État considère qu'un enfant est un futur parent. A l'État stationnaire, le régime public est donc Pareto améliorant car l'État prend en compte l'inefficacité intergénérationelle, l'altruisme des parents vis ‡ vis des enfants étant imparfait. Quand nous comparons le taux d'imposition avec le taux d'investissement privé en
Éducation, le premier est naturellement optimal au sens de Pareto à l'État stationnaire. Or, sachant que dans les pays en développement plus qu'ailleurs, une large part des revenus ne sont pas déclarés, l'hypothèse d'un gouvernement disposant d'une information complète sur les revenus de la population n'est pas satisfaisante. Nous proposons alors un optimum de premier rang dans lequel, en termes de bien-être, le régime public ne peut dominer le régime privé que si le
gouvernement impose une durée d'études minimale.