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Commerce mondial, démocratie et régimes autoritaires : quelles évolutions ?

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Date
2010-07
Indexation documentaire
Economie internationale
Subject
Commerce international; démocratie
Code JEL
F5; F1
Nom de la revue
Revue politique et parlementaire
Volume
112
Numéro
1056
Date de publication
07-2010
Pages article
14-20
Nom de l'éditeur
Colin
URI
https://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/5351
Collections
  • LEDa : Publications
Métadonnées
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Auteur
Siroën, Jean-Marc
Type
Article accepté pour publication ou publié
Résumé en français
Lors des émeutes de Seattle, en 1999, les manifestants avaient planté deux panneaux indiquant deux directions opposées :l’OMC vers la droite, la démocratie vers la gauche. Cette incompatibilité supposée entre la libéralisation du commerce et la démocratie aurait sans doute étonné Montesquieu qui écrivait dans l’« Esprit des lois » que "C'est presque une règle générale que partout où il y a des mœurs douces, il y a du commerce; et que partout où il y a du commerce, il y a des mœurs douces » . Pour Montesquieu, le commerce international loin d’être un instrument de la « guerre économique » et du despotisme, comme le perçoit la tradition mercantiliste, conforterait au contraire la paix et la démocratie. Toutefois, ce passage célèbre de l’Esprit des Lois contourne habilement quelques questions qui restent, aujourd’hui encore, sans réponse incontestée. Le « presque » de Montesquieu révèle ainsi une hésitation : il ne s’agit pas tout à fait d’une règle générale car l’association de mœurs douces au commerce souffre de quelques exceptions. Montesquieu ne résout pas davantage la question de la causalité qui continue, encore aujourd’hui, d’interroger les sciences politique, historique ou économiques : est-ce le développement des échanges qui favorise la démocratie ou l’inverse ? Les deux évolutions ne sont-elles pas, d’ailleurs, la conséquence d’une troisième cause, le climat, les contraintes géographiques, l’héritage historique et institutionnel, ou bien d’autres déterminants encore, livrés à la réflexion des analystes ? Du point de vue de l’action, sur quels leviers agir et pour quels objectifs : « forcer » la démocratie dans le but un peu mercantiliste d’accroître le commerce ou favoriser les échanges pour encourager la libéralisation politique ?

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