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Les échanges transfrontaliers entre le Cameroun et le Nigéria depuis la dévaluation. Estimation des flux frauduleux d’essence nigériane et de leur impact au Cameroun et au Nigéria

Herrera, Javier (1997), Les échanges transfrontaliers entre le Cameroun et le Nigéria depuis la dévaluation. Estimation des flux frauduleux d’essence nigériane et de leur impact au Cameroun et au Nigéria. https://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/5170

View/Open
1997-04.PDF (432.5Kb)
Type
Document de travail / Working paper
Date
1997
Series title
DIAL Documents de travail
Published in
Paris
Pages
55
Metadata
Show full item record
Author(s)
Herrera, Javier
Abstract (FR)
Contrairement à une idée assez répandue, le consommateur final nigérian d'essence ne bénéficie pas actuellement d'une subvention sur le prix lui permettant d'acheter ce produit en dessous de son prix international. Le gouvernement nigérian ne dépense pas un kobo lorsqu'il cède le pétrole brut à un prix préférentiel aux raffineries nigérianes. Il s'agit d'une subvention implicite entraînant un manque à gagner pour le gouvernement nigérian qui est absorbée entièrement dans les coûts de production et de distribution peu compétitifs des produits raffinés au Nigeria. Les fuites vers les pays voisins de la zone franc n'impliquent donc pas un transfert des ressources vers ces pays mais bien au contraire. En effet, les commerçants informels importateurs (nigérians et ressortissants de la zone franc) achètent l'essence sur le marché noir nigérian en payant un surprix qui peut être considéré comme une taxe informelle transférée au Nigeria. Elle ne revient pas à l'Etat nigérian mais aux opérateurs privés nigérians (distributeurs formels, commerçants informels et prédateurs des différents corps d'Etat). De plus, les fuites vers la zone franc rapportent au Nigeria des devises, ce qui contribue à desserrer la contrainte externe qui pèse de façon structurelle sur ce pays. Du point de vue de la zone franc, les consommateurs camerounais réalisent des économies en achetant l'essence nigériane à un prix inférieur au prix officiel à la pompe de l'essence camerounaise. Les écarts de prix tiennent au fait qu'il s'agit d'une part d'un produit défiscalisé et d'autre part d'un produit fabriqué à des coûts élevés et modérément taxé. Ceci permet aux commerçants et prédateurs camerounais de proposer une essence bon marché, en particulier dans les régions du nord. L'Etat camerounais subi des pertes importants sur la taxe spéciale sur les produits pétroliers mais dans la mesure où il impose aussi une taxe aux consommateurs du sud (au titre de la péréquation), une diminution des volumes vendus au nord sans contrepartie de réduction de taxes de péréquation implique un gain pour l'Etat camerounais. De plus, l'Etat cède le brut local ou importé à la SONARA à un prix inférieur au prix international. Une diminution du volume de brut traité signifie donc une diminution des subventions de la part de l'Etat. Une approche d'ensemble a donc été nécessaire afin d'évaluer les pertes nettes pour l'Etat camerounais. Des estimations des flux d'essence nigériane depuis 1987/86 jusqu'à 1995/96 ont été réalisées grâce à une méthodologie que nous avons mise au point. Sur la base de ces estimations, et d'autres que nous avons effectué pour le Bénin et de celles disponibles pour le Niger, on a construit une matrice régionale des pertes et des gains pour les différents agents touchés par ces flux informels. Il en ressort que les parts de marché de l'essence nigériane, après avoir atteint un sommet de près de 30% du marché nationale dans la période de troubles politiques (1991-1992), est redescendue à près de 10% se limitant essentiellement aux marchés des provinces du nord où elle représente encore environ 80% du marché. La reconquête des marchés du Littoral et des provinces de l'oues
Subjects / Keywords
échanges transfrontaliers; économie parallèle
JEL
O17 - Formal and Informal Sectors; Shadow Economy; Institutional Arrangements
F14 - Empirical Studies of Trade

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