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Les voix dans un entretien de recherche : quelles marques et quelles fonctions interactionnelles et sociales ?

hal.structure.identifier
dc.contributor.authorCarcassonne, Marie*
dc.date.accessioned2010-09-02T13:43:50Z
dc.date.available2010-09-02T13:43:50Z
dc.date.issued2010
dc.identifier.urihttps://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/4693
dc.description.abstractfrLes voix dans un entretien de recherche : quelles marques et quelle fonctions interactionnelles et sociales ? Une forme de tension habite tout un chacun pour expliquer l’origine d’une maladie, en particulier entre discours médical et discours autres (Clavreul, 1978). Dans cet article, le repérage de différentes voix dans un entretien de recherche en psychopathologie montre cette tension et la façon dont l’orchestration des voix par l’interviewée joue une fonction d’argumentation et de mise en scène positive de soi. L’article présente d’abord le cadre d’analyse de discours convoqué, à savoir un cadre dialogique (Bakhtine-Volochinov 1977 [1929]), interactionnel et énonciatif, avec une forte mobilisation de la notion de mouvement discursif et interprétatif (François 2009, Salazar 2008). L’article pointe ensuite les relations entres voix et types de connaissance sur soi et présente le jeu discursif entre plans énonciatifs comme un des moyens privilégiés d’agencer une diversité de voix dans un discours. Différents extraits du même entretien sont ensuite commentés pour illustrer ces points théoriques et méthodologiques. En suivant les mouvements discursifs, les voix repérées sont mises en relations avec - le type de connaissance sur soi qu’elles mobilisent (savoir transmis par autrui ou perçu), - leurs modes de marquages (discours d’autrui ou de soi), en particulier par le biais des plans énonciatifs, - les fonctions interactionnelles et sociales que ces voix jouent sur la scène de l’entretien. L’article montre finalement en quoi l’introduction réitérée par l’interviewée d’une voix personnelle (assumée au niveau énonciatif de façon faible mais cependant nettement actualisée) « concurrence » une voix de la doxa médicale et modifie l’asymétrie sociale attendue dans une interaction entre médecin et non-médecin (Markovà et Foppa, 1991). L’orchestration de cette polyphonie par l’interviewée est en conclusion considérée comme jouant un rôle de repositionnement social dans l’espace de suspension ponctuel permis dans et par l’entretien. Les mouvements repérés apparaissent au final comme autant de places discursives et sociales.
dc.language.isofren
dc.subjectEntretien
dc.subjectDialogisme
dc.subjectAnalyse de discours
dc.subject.ddc302en
dc.titleLes voix dans un entretien de recherche : quelles marques et quelles fonctions interactionnelles et sociales ?
dc.typeCommunication / Conférence
dc.identifier.citationpages723-744
dc.relation.ispartoftitle2° Congrès Mondial de Linguistique Française – CMLF 2010
dc.relation.ispartofeditorPrévost, Sophie
dc.relation.ispartofpublnameInstitut de Linguistique Française
dc.relation.ispartofdate2010
dc.description.sponsorshipprivateouien
dc.subject.ddclabelInteraction socialeen
dc.relation.ispartofisbn978-2-7598-0534-1
dc.relation.confcountryUNITED STATES
dc.identifier.doi10.1051/cmlf/2010076
dc.description.ssrncandidatenon
dc.description.halcandidateoui
dc.description.readershiprecherche
dc.description.audienceNational
dc.date.updated2019-12-11T15:26:44Z
hal.author.functionaut


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cmlf2010_000076.pdf
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