dc.contributor.author | Mesplé-Somps, Sandrine | |
dc.contributor.author | Raffinot, Marc | |
dc.date.accessioned | 2010-07-05T13:55:13Z | |
dc.date.available | 2010-07-05T13:55:13Z | |
dc.date.issued | 2003 | |
dc.identifier.uri | https://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/4532 | |
dc.description.abstractfr | Depuis 1997, le Burkina Faso et le Mali ont pris l’initiative de développer des budgets-programmes
(BP). Cette initiative s’est combinée avec d’autres processus déjà en cours (revues de dépenses
publiques), lancées en même temps mais séparément (programmes sectoriels), ainsi qu’avec
l’élaboration de cadres stratégiques de lutte contre la pauvreté (CSLP) et de cadres de dépenses à
moyen terme (CDMT). Différentes tentatives ont aussi été faites à partir de 1997 pour améliorer la
coordination de l’aide et réformer la conditionnalité. Ces réformes rencontrent de nombreux obstacles.
Les BP ne sont pas encore vraiment opérationnels, sauf dans les secteurs qui disposent de programmes
sectoriels. Les CDMT restent formels, notamment en raison de l’importante part des dépenses
publiques financées par l’extérieur. L’amélioration de la coordination de l’aide progresse lentement.
L’adoption de CSLP permet de mieux situer les actions, tandis que le passage progressif à l’aide
budgétaire devrait accroître la transparence et l’efficacité de l’aide extérieure et des politiques
budgétaires nationales. Le principal frein à la généralisation de l’aide budgétaire demeure l’insuffisant
contrôle de la dépense publique, et l’absence de tradition d’analyse de la dépense publique en termes
d’opportunité et d’efficacité. Les bénéfices attendus de la décentralisation restent marginaux du fait de
la faiblesse des ressources financières au niveau local. Sur le plan technique, la généralisation du suivi
par indicateurs a fait progresser la réflexion sur les objectifs des politiques publiques. Cependant, la
polarisation sur les indicateurs eux-mêmes a quelque peu occulté les questions relatives à
l’interprétation des évolutions de ces indicateurs et à leur utilisation pour la réorientation des
politiques publiques. Le rôle de la société civile dans le débat sur les choix de dépenses publiques reste
encore peu défini. Enfin, les réformes en cours ont tendance à multiplier les entités administratives ce
qui concurrence les structures pérennes et les démotivent. | en |
dc.language.iso | fr | en |
dc.subject | lutte contre la pauvreté | en |
dc.subject | indicateurs | en |
dc.subject | dépenses publiques | en |
dc.subject.ddc | 336 | en |
dc.subject.classificationjel | H11 | en |
dc.subject.classificationjel | I31 | en |
dc.subject.classificationjel | H6 | en |
dc.subject.classificationjel | H5 | en |
dc.title | Réforme budgétaire et gestion par les objectifs dans les pays à faible revenu : Burkina-Faso et Mali | en |
dc.type | Document de travail / Working paper | |
dc.description.abstracten | Since 1997, governments of Burkina Faso and Mali have decided to introduce results-oriented
programme budgeting alongside the traditional state budget. This reform was implemented with
insufficient coordination with others reforms in progress: Public Expenditure Review (PER), Sector-
Wide Approach to aid management (SWAPs), Medium Term Expenditure Framework (MTEF), and
Poverty Reduction Strategy Paper (PRSP). At the same time, pilot studies on conditionality and on the
aid process were implemented to improve aid allocation and efficiency. A lot of issues are associated
to these reforms. Results-oriented expenditure management works only nearly correctly in
departments where there are SWAPs. MTEF are formal but not operational. The coordination of
donors improves slowly. Transparency and efficiency of international aid and budgetary policies
would be getting better with PRSP and budgetary aid. But, the lack of control, monitoring and
evaluation of public expenditures prevents the generalisation of budgetary aid (in opposition to project
aid). The decentralisation process is too marginal. From a technical point of view, the use of indicators
in the monitoring of public expenditure has improved public expenditure policies. Nevertheless, they
are insufficiently used to discuss and guide public policies. Civil society is not enough involved in the
debate on public expenditure management. Last, governments in both countries tend to develop
administrative structures to manage reforms; this phenomenon weakens permanent public structures. | en |
dc.publisher.name | IRD | en |
dc.publisher.city | Paris | en |
dc.identifier.citationpages | 22 | en |
dc.relation.ispartofseriestitle | DIAL Document de travail | en |
dc.relation.ispartofseriesnumber | DT/2003-13 | en |
dc.description.sponsorshipprivate | oui | en |
dc.subject.ddclabel | Economie publique | en |