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Nouvelle gestion publique dans les hôpitaux: les raisons du tri

Belorgey, Nicolas (2021), Nouvelle gestion publique dans les hôpitaux: les raisons du tri, Sociétés contemporaines, 3, 123, p. 23-50. 10.3917/soco.123.0023

Type
Article accepté pour publication ou publié
Date
2021
Nom de la revue
Sociétés contemporaines
Volume
3
Numéro
123
Éditeur
Presses de Sciences Po
Pages
23-50
Identifiant publication
10.3917/soco.123.0023
Métadonnées
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Auteur(s)
Belorgey, Nicolas
Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales [IRISSO]
Résumé (FR)
Un indicateur central de la nouvelle gestion publique (NGP) dans les hôpitaux est la durée moyenne de séjour (DMS), censée représenter l’efficience de ceux-ci. Or, cet indicateur est fondamentalement biaisé, en ce qu’il est fortement tributaire des patients recrutés. À partir d’une ethnographie d’un service de Soins de Suite et de Réadaptation et d’une analyse statistique, nous montrons que la durée de séjours des patients dépend de trois types de facteurs : événementiels, liés à leur parenté pratique, enfin à leurs appartenances sociales au sens large. Ainsi, réduire sa DMS signifie surtout pour un service éviter les patients qui auraient pourtant le plus besoin de prise en charge.
Résumé (EN)
The average length of stay (ALOS) is a key New Public Management (NPM) indicator intended to represent cost-effectiveness of hospitals. However, this indicator is fundamentally biased in that it depends largely on the kind of patients that are factored into the figure. Based on an ethnographic survey of a follow-up care ward and a statistical analysis, we show that a patient’s length of stay hinges on three factors: events, ties to relatives, and social connections within wider society. Thus, for a health care provider, lowering its ALOS primarily translates to avoiding patients needing the greatest amount of care.
Mots-clés
Hôpitaux; santé; dépendance; parenté; nouvelle gestion publique
JEL
I1 - Health
I19 - Other

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