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hal.structure.identifierLaboratoire d'Economie de Dauphine [LEDa]
hal.structure.identifierDéveloppement, institutions et analyses de long terme [DIAL]
dc.contributor.authorBertelli, Olivia
dc.date.accessioned2020-01-21T09:49:30Z
dc.date.available2020-01-21T09:49:30Z
dc.date.issued2019
dc.identifier.urihttps://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/20446
dc.description.abstractfrL'une des raisons de la faible productivité agricole persistante en Afrique Sub-saharienne estle manque d'adoption de technologies agricoles rentables. Cependant, ce qui est rentable dansun cadre expérimental contrôlé peut ne pas l'être une fois appliqué sur le terrain. En fait, ilest difficile d'estimer les retours d'une seule technologie, car les agriculteurs peuvent réagir àl'adoption en re-optimisant l'utilisation d'autres facteurs de production. Cet article explore laréponse comportementale des agriculteurs a un choc aléatoire positif sur la productivité futureen dissociant les retours des facteurs de production à la réponse des agriculteurs. En utilisantdes données de panel de ménages uniques collectées dans des zones rurales ougandaises, je mesure un choc sur la productivité future par la naissance d'un veau femelle par rapport àcelle d'un veau m^ale. Les veaux n'ont pas de rendements techniques, mais les veaux femellesdeviendront des vaches productrices de lait, offrant une source de revenu stable, tandis queles taureaux et les boeufs sont très peu rentables dans ce contexte. Les principaux résultatsobtenus par des estimateurs MCO et de Double Différences montrent l'existence d'un eetde crowd-in. Les agriculteurs réagissent à la naissance d'un veau femelle en augmentant lesinvestissements productifs. Ils investissent davantage dans la santé de leurs animaux, augmententla main-d'oeuvre embauchée et ont une disposition à payer plus élevée pour des dépenses liéesau bétail, mais pas pour d'autres activités. Cette augmentation des investissements entraîne uneaugmentation de la production de lait et des revenus qui dure dans le temps. D'autres résultatsmontrent que les économies d'échelle associées au nombre d'animaux femelles semblent expliquercette réaction comportementale.en
dc.language.isoenen
dc.subjectcattleen
dc.subjectinvestmentsen
dc.subjectSub-Saharan Africaen
dc.subjectbétailen
dc.subjectinvestissementsen
dc.subjectAfrique Sub-Saharienneen
dc.subject.ddc338.9en
dc.subject.classificationjelQ.Q1.Q12en
dc.subject.classificationjelO.O5.O55en
dc.subject.classificationjelO.O1.O13en
dc.subject.classificationjelO.O1.O12en
dc.subject.classificationjelD.D2.D24en
dc.subject.classificationjelC.C3.C33en
dc.subject.classificationjelC.C2.C26en
dc.titleInvesting in Agriculture when it is worth it. Empirical evidence from rural Ugandaen
dc.typeDocument de travail / Working paper
dc.description.abstractenOne of the reasons for the persistent low agricultural productivity in Sub-Saharan Africa isthe lack of adoption of protable agricultural technologies. Yet, what is protable in a controlledexperimental setting may not be protable in a real-world setting. Estimating the returns to asingle input is, in fact, challenging as farmers may respond to adoption by re-optimizing the useof other inputs. This paper explores farmers behavioral response to a positive random shockon future productivity by disentangling inputs returns from farmers' response. Using a uniquehousehold panel dataset collected in rural Uganda, I proxy a future productivity shock with thebirth of a female calf against that of a male calf. Calves have no technical returns, but femalecalves will become cows producing milk, providing a stable source of income, while bulls andoxen are of little use in this context. The main OLS and difference-in-differences results showthe existence of a crowd-in effect. Farmers react to the birth of a female calf by increasinginputs' expenditures. They invest more on their cattle's health, increase hired labor and aremore willing to pay for cattle-related investments but not for other activities. This increase ininvestments leads to an increase in milk production and revenues that lasts over time. Furtherresults show that economies of scale associated with the number of female animals seem toexplain this behavioral response.en
dc.publisher.nameDIALen
dc.publisher.cityParisen
dc.identifier.citationpages29en
dc.relation.ispartofseriestitleDIAL Documents de travailen
dc.relation.ispartofseriesnumber2019-05en
dc.subject.ddclabelCroissance et développement économiquesen
dc.identifier.citationdate2019
dc.description.ssrncandidatenonen
dc.description.halcandidateouien
dc.description.readershiprechercheen
dc.description.audienceInternationalen
dc.date.updated2019-12-06T15:35:16Z
hal.identifierhal-02446820*
hal.version1*
hal.update.actionupdateFiles*
hal.author.functionaut


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