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hal.structure.identifierautre
dc.contributor.authorEngliz-Bey, Evans
hal.structure.identifierInstitut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales [IRISSO]
dc.contributor.authorCavalin, Catherine
HAL ID: 741563
hal.structure.identifier
dc.contributor.authorBrocvielle, Manon
hal.structure.identifierCentre d'étude des mouvements sociaux [CEMS]
dc.contributor.authorLe Méner, Erwan
dc.date.accessioned2019-09-16T15:37:59Z
dc.date.available2019-09-16T15:37:59Z
dc.date.issued2019
dc.identifier.issn0245-7466
dc.identifier.urihttps://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/19814
dc.description.abstractfrIntroduction – Depuis l’automne 2015, plus de 14 000 primo-arrivants hébergés en Île-de-France ont bénéficié de bilans infirmiers. Réalisés par des équipes du Samusocial de Paris et de la Croix-Rouge française, ils informent conjointement sur la santé et l’exposition à des violences.Matériel et population – Sont inclus les bilans infirmiers réalisés entre octobre 2015 et juillet 2018, par des équipes mobiles dans des centres d’hébergement d’urgence accueillant des migrants évacués de campements, puis au Centre de premier accueil (CPA), au Centre d’hébergement d’urgence pour femmes et familles migrantes d’Ivry-sur-Seine (CHUM d’Ivry), et dans deux Centres d’accueil et d’examen des situations (CAES). La population interrogée se compose à 93% d’hommes et a 27 ans en moyenne. Les bilans infirmiers ayant évolué, nous mobilisons cette variabilité pour produire des résultats et pour en tirer des enseignements de santé publique.Résultats – Les bilans mobiles ne posaient pas explicitement la question des violences vécues : le recodage de textes libres permet d’y calculer une fréquence de 7% (n=327) de victimes, par rapport à l’ensemble des patients. Avec l’introduction de questions explicites et précodées (CPA-CHUM d’Ivry-CAES), cette même fréquence passe à 27%, et à 80% en se limitant à ceux auprès de qui la question est abordée.Avoir vécu des violences est étroitement corrélé au profil sociodémographique (âge, statut familial/marital, pays d’origine), au type de parcours migratoire, à l’état de santé somatique et psychique.Discussion et conclusion – Questionner les violences vécues par les migrants paraît indispensable en matière sanitaire. Pour cela, il convient de former les personnels et de créer des conditions d’entretien qui permettront leur dépistage et une prise en charge adaptée, consécutive aux bilans infirmiers.en
dc.language.isofren
dc.subjectviolencesen
dc.subjectsantéen
dc.subjectmigrantsen
dc.subject.ddc304en
dc.titleViolences subies et état de santé : résultats et enseignements de santé publique tirés de bilans infirmiers réalisés en Île-de-France auprès de populations migrantes (octobre 2015-juillet 2018)en
dc.typeArticle accepté pour publication ou publié
dc.description.abstractenIntroduction – Since autumn 2015, more than 14,000 new migrants accommodated in Île-de-France have benefitted from nursing assessments (NAs), conducted by Paris Samusocial teams and the French Red Cross. These assessments jointly provide data on health and exposure to violence.Material and population – Our analysis includes the NAs carried out between October 2015 and July 2018 by mobile teams in emergency shelters hosting migrants evacuated from street camps, and then at the Centre of Primary Reception (CPA), at Ivry-sur-Seine’s Migrant Emergency Centre, which is dedicated to women and families (CHUM d’Ivry), and in two Centres of Reception and Situational Assessment (CAES). The surveyed population is 93% male and 27 years old on average. As NAs have evolved, we are mobilizing this variability to produce results and to learn about relevant nursing and epidemiological procedures, in a public health perspective.Results – Mobile assessments did not explicitly address the question of violence: the recoding of free texts allows to calculate a proportion of 7% (n=327) of victims, among all patients. With the introduction of explicit and precoded questions (CPA-CHUM d’Ivry-CAES), the same proportion increases to 27%, and 80% if we limit ourselves to those whom the issue is addressed to.Having experienced violence is closely related to sociodemographic characteristics (age, family/marital status, country of origin), the type of migratory route, and somatic and psychic health status.Discussion and conclusion – Questioning the violence experienced by migrants seems essential for public health objectives. For this, it is crucial to train nursing staff and interpreters in order to create interviewing conditions that could be relevant, both for screening and appropriate care following the NAs.en
dc.relation.isversionofjnlnameBulletin épidémiologique hebdomadaire
dc.relation.isversionofjnlissue17-18en
dc.relation.isversionofjnldate2019
dc.relation.isversionofjnlpages312-326en
dc.relation.isversionofjnlpublisherMinistère chargé de la santéen
dc.subject.ddclabelFacteurs d'influence sur les comportements sociauxen
dc.relation.forthcomingnonen
dc.relation.forthcomingprintnonen
dc.description.ssrncandidatenonen
dc.description.halcandidateouien
dc.description.readershiprechercheen
dc.description.audienceNationalen
dc.relation.Isversionofjnlpeerreviewednonen
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dc.date.updated2019-07-01T11:35:10Z
hal.identifierhal-02289483*
hal.version1*
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