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Les carrières militantes. Portées et limites d'un concept narratif

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Date
2017
Dewey
Sociologie économique
Sujet
militantisme; sociologie
JEL code
J.J5
Book title
Sociologie plurielle des comportements politiques
Author
Fillieule, O.; Heagel, F.; Hamidi, C.; Tiberj, V.
Publisher
Presses de Sciences Po
Publisher city
Paris
Year
2017
Pages number
396
ISBN
9782724620153
URI
https://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/19005
Collections
  • IRISSO : Publications
Metadata
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Author
Agrikoliansky, Eric
184082 Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales [IRISSO]
Type
Chapitre d'ouvrage
Item number of pages
167-192
Abstract (FR)
C’est dans la petite salle de réunion du Centre de recherches politique de Sciences Po (Cevipof), rue de la Chaise, à Paris, où se tenaient les réunions du Groupe d’étude et de recherche sur le militantisme moral (Germm), qu’est née l’idée d’appliquer au militantisme le concept interactionniste de carrière. Le Germm réunissait pendant les années 1990 autour de Nonna Mayer et d’Olivier Fillieule des doctorants ou de jeunes docteurs qui s’intéressaient à l’action collective et à l’engagement hors des partis ou des syndicats. L’engagement associatif et/ou « mouvementiste » constituait un objet encore peu investi, et la question même du militantisme et des ressorts de l’action collective était largement délaissée par la science politique. Les recherches sur les militants se bornaient, le plus souvent, à inventorier les caractéristiques sociales des adhérents, sans véritablement proposer de modèle d’intelligibilité de l’activisme. Le constat, pourtant récurrent, de la multi-positionnalité des militants indissociablement investis dans plusieurs types de militantisme, ne produisait guère plus que le constat lapidaire que « plus on milite, plus on milite » (pour un état des lieux, voir Subileau, 1981). Appliquée à nos objets du moment (l’engagement pour des « causes » : Droits de l’homme, antiracisme, droit au logement, lutte contre le sida, etc.), cette focale disait bien peu de choses (tous ces militants se recrutaient plutôt dans les classes moyennes à fort capital culturel). Elle laissait dans l’ombre les riches parcours militants (partisans, syndicaux, associatifs) qui les caractérisaient. Le concept de carrière, et plus largement un modèle processuel d’analyse de l’engagement, se révélait alors utile à la fois pour proposer un modèle sociologique d’intelligibilité de l’activisme et pour saisir cette activité sociale dans la continuité des engagements militants que nous observions et dans lesquels elle prenait sens.

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