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Vers l’institution de monnaies fiscales nationales dans la zone euro ?

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Date
2015
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https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-8-automne-2015/
Indexation documentaire
Sociologie économique
Subject
sociologie; économie; zone euro; monnaies fiscales; monnaies; institution
Nom de la revue
Les Possibles
Numéro
8
Date de publication
2015
Pages article
1-8
URI
https://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/18947
Collections
  • IRISSO : Publications
Métadonnées
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Auteur
Théret, Bruno
184082 Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales [IRISSO]
Type
Article accepté pour publication ou publié
Résumé en français
L’accession de Syriza au gouvernement en Grèce a mis à l’ordre du jour un type de stratégie de politique économique à la fois susceptible de sauver l’unité de la zone euro tout en remettant à flot l’économie et l’État grecs. Cette stratégie consiste à conserver l’euro en ne le considérant plus comme une monnaie unique, mais comme une monnaie commune, c’est-à-dire partagée par tous les États membres, non exclusive, car complétée par des moyens de paiement nationaux de durée limitée (un ou deux ans) mais renouvelables, adossés à des anticipations d’impôts (« cours fiscal ») et libellés en euro (euro-drachmes, euro-escudos, euro-pesetas, etc.). De telles quasi-monnaies fiscales complémentaires ont été adoptées au plus fort de la crise des années 1930 aux États-Unis par de nombreuses collectivités territoriales et, plus récemment, de 1984 à 2003, par de nombreuses provinces en Argentine. Et, contrairement à ce qui est le plus souvent allégué par les économistes orthodoxes, ce qu’ils qualifient péjorativement de « funny moneys » ont dans de nombreux cas bien rempli leurs fonctions, ce qui explique que plusieurs d’entre elles aient pu perdurer sur une longue période[[ Sur ces expériences historiques, cf. Gatch (2011) pour les USA, et pour l’Argentine Douthwaite (2005), Théret et Zanabria (2007) et Théret (2013).

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