Politiques éducative et évasion fiscale dans les pays en développement
Arestoff, Florence (2016), Politiques éducative et évasion fiscale dans les pays en développement, Revue d'économie politique, 126, 6, p. 1057 à 1075. 10.3917/redp.266.1057
Type
Article accepté pour publication ou publiéDate
2016Journal name
Revue d'économie politiqueVolume
126Number
6Publisher
Dalloz
Pages
1057 à 1075
Publication identifier
Metadata
Show full item recordAuthor(s)
Arestoff, FlorenceDéveloppement, institutions et analyses de long terme [DIAL]
Laboratoire d'Economie de Dauphine [LEDa]
Abstract (FR)
L’objectif de cet article est de mettre en évidence les conséquences que peut avoirl’évasion fiscale sur la durée de la scolarisation et les dépenses allouées à l’éducation.Nous ne faisons pas d’hypothèse particulière sur l’origine de l’évasion fiscale. Noussupposons simplement une société composée de deux catégories d’agents hétérogènes, les riches et les pauvres. Parmi les riches, certains déclarent l’intégralité de leurrevenu alors que d’autres déclarent percevoir le revenu des pauvres. Faute de moyensde contrôle, l’État n’est pas apte à différencier les riches fraudeurs et les pauvres. Deplus, nous introduisons des complémentarités dans la fonction d’accumulation de capital humain en termes de financement de l’éducation. Notre modèle est décliné en deuxcas correspondant chacun à des politiques éducatives différentes c’est-à-dire desmodes différents de financement de l’éducation. Dans un régime public, l’État collectedes impôts pour financer l’éducation et, dans un régime mixte (privé-public), l’Étatfinance l’éducation par l’impôt tandis que les parents les plus riches peuvent compléterce financement de manière privée. Nous montrons que la taxation dépend positivement de l’ampleur de l’évasion fiscale mais que cette sous-optimalité peut êtrecompensée, dans le régime mixte, par une durée de scolarisation obligatoire plusimportante.Abstract (EN)
The goal of this article is to highlight the consequences that tax evasion could impacton schooling duration and expenditures in education. We don’t make any specificassumptions as regards the origin of the tax evasion. We simply consider a society made up of two categories of heterogeneous agents, the rich and the poor. Among therich people, some declare their total income whereas the others declare the sameincome as the poor. While the government is unable to control this factor, it can’tdistinguish the wealthy tax evaders from the poor ones either. Moreover, in the humancapital accumulation function, we have introduced complementarities between personal tax contributions. Our model is declined in two cases, each corresponding todifferent education policies characterized by different ways of education funding. In thepublic education regime, the government collects income tax. Tax revenues are used tofinance education. In the mixed education regime (public and private), the governmentfinances education by collecting income tax whereas the richest parents can completethis education privately. We show that taxation depends positively on how large the taxevasion is but we also show that, in the mixed education regime, this sub optimalitycan be corrected by a longer compulsory length of schoolingSubjects / Keywords
financement de l’éducation; développement; évasion fiscale; education financing; development; tax evasionRelated items
Showing items related by title and author.
-
Arestoff, Florence; Jacques, Jean-François (2009-07) Communication / Conférence
-
Arestoff, Florence (2001) Article accepté pour publication ou publié
-
Arestoff, Florence; Berthélémy, Jean-Claude (2003) Chapitre d'ouvrage
-
Venet, Baptiste; Arestoff, Florence (2011-04) Article accepté pour publication ou publié
-
Arestoff, Florence (2004) Document de travail / Working paper