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Résidence alternée : la justice face aux rapports sociaux de sexe et de classe

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Date
2013
Dewey
Culture et comportements
Sujet
Parents et enfants (droit); Garde des enfants (droit); Enfants de divorcés; Famille; Rôle parental; Garde conjointe des enfants
Journal issue
Lien social et Politiques
Number
69
Publication date
2013
Article pages
125-143
DOI
http://dx.doi.org/10.7202/1016488ar
URI
https://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/11593
Collections
  • IRISSO : Publications
Metadata
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Author
Fillod-Chabaud, Aurélie
Biland, Émilie
Bessière, Céline
status unknown
Type
Article accepté pour publication ou publié
Abstract (FR)
En 2002, en introduisant dans le Code civil la possibilité de résidence alternée des enfants suite à la séparation de leurs parents, les législateurs français ont institutionnalisé le principe de « coparentalité ». Dix ans après, la résidence des enfants chez leur mère continue pourtant de s’imposer massivement lors du règlement judiciaire des ruptures conjugales. À la lumière d’une enquête menée dans quatre tribunaux entre 2009 et 2010, l’article interroge les raisons de la progression limitée de la résidence alternée. Il explique pourquoi les pères et surtout les mères occupant des positions professionnelles stables, les affiliant souvent aux classes moyennes voire supérieures, ont nettement plus de chances de recourir à la résidence alternée que les hommes et les femmes des catégories populaires.
Abstract (EN)
In 2002, when French legislators introduced into the Civil Code the possibility for children of separated parents to live alternately with one parent and then the other, they institutionalized the principle of “coparenting”. Ten years later, having children live with their mother continues to be an infrequent practice when marital breakdown leads to a court-ordered settlement. On the basis of an investigation conducted in four courts between 2009 and 2010, this paper examines the reasons for this limited increase in children living alternately with one parent and then the other. It also explains why fathers, and especially mothers, having stable professional jobs – often making them part of the middle, if not upper-middle class – are far more likely to agree to alternating homes for their children than working-class men and women are.

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