Date
2009-04
Ville de l'éditeur
Paris
Nom de l'éditeur
Banque de France
Titre de la collection
Document de travail
n° dans la collection
238
Indexation documentaire
Economie financière
Subject
Macro stress test; credit risk model; loss distribution
Code JEL
G32; C22; C53
Auteur
Bardos, Mireille
Moquet, Jeremy
Kendaoui, Ludovic
Jardet, Caroline
Avouyi-Dovi, Sanvi
Type
Document de travail / Working paper
Nombre de pages du document
33
Résumé en français
Cet article présente un modèle macroéconomique de risque de crédit pour le secteur manufacturier
français, fondé sur le modèle "Credit Portfolio View" de Wilson (1997a, 1997b). A partir du modèle, des distributions de perte d’un portefeuille de crédit sont simulées pour différents scénarios macro-économiques. Deux procédures de simulation sont mises en œuvre. Pour la première, toutes les firmes
sont supposées avoir la même PD alors que la seconde tient compte du risque individuel de défaut. Les résultats empiriques montrent que ces deux procédures conduisent à des distributions de perte assez différentes. Par exemple, une baisse d’un écart type du taux de croissance du produit conduit, avec une probabilité de 99%, à une perte de 3.07% de la dette financière du portefeuille lorsque la première procédure de simulation est mise en œuvre, alors que cette perte s’élève à 2.61% avec la seconde.
Résumé en anglais
The aim of this paper is to build and estimate a macroeconomic model of credit risk for the French manufacturing sector. This model is based on Wilson’s Credit Portfolio View model (1997a, 1997b); it enables us to simulate loss distributions for a credit portfolio for several macroeconomic scenarios. We
implement two simulation procedures based on two assumptions relative to probabilities of default (PDs):in the first procedure, firms are assumed to have identical default probabilities; in the second, individual risk is taken into account. The empirical results indicate that these simulation procedures lead to quite different loss distributions. For instance, a negative one standard deviation shock on output leads to a maximum loss of 3.07% of the financial debt of the French manufacturing sector, with a probability of
99%, under the identical default probability hypothesis versus 2.61% with individual default probabilities.