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dc.contributor.authorPierru, Frédéric
HAL ID: 742416
ORCID: 0000-0002-9230-1008
dc.date.accessioned2012-09-24T14:49:24Z
dc.date.available2012-09-24T14:49:24Z
dc.date.issued2007
dc.identifier.isbn978-2-9149-6825-6en
dc.identifier.urihttps://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/10153
dc.description.abstractfrLe fait serait indiscutable : le système de santé français connaîtrait une crise profonde et, malgré un trou de la Sécu qualifié d’« abyssal », il ne garantirait pas un accès de tous à des soins de qualité. Et les gouvernements successifs, les experts et les journalistes de stigmatiser l’« exception française » pour mieux ériger en modèles nos voisins européens qui, eux, auraient eu le courage d’engager des « réformes difficiles mais ô combien nécessaires ». Un examen rigoureux et honnête des exemples étrangers montre qu’il n’y a pas d’exception française. Tous les systèmes de santé sont peu ou prou déclarés « en crise » afin de légitimer des réformes qui vont dans le sens de la privatisation et de la libéralisation, avec les encouragements de l’Union européenne et de l’OCDE. L’un des paradoxes les plus frappants réside dans le fait que c’est le cancre des pays de l’OCDE, les Etats-Unis - dont le système de santé réussit la « prouesse » d’être le plus coûteux et le plus inégalitaire – qui inspire aujourd’hui les réformateurs. Depuis le début des années 90, l’Etat ne cesse d’affermir son emprise sur l’assurance maladie. Toutefois, on aurait tort de penser que le système de santé français est à l’abri de la doxa réformatrice. Des voix s’élèvent, au sein du monde patronal, pour presser l’adoption de réformes, en écho à une poignée de hauts fonctionnaires et d’experts-économistes doués d’ubiquité. L’ouvrage propose de réfléchir à ce que pourrait être une critique sociale vigoureuse en matière de santé. Elle passe par un triple refus : celui de l’économisme dominant ; celui de la posture réactive, qui, parce qu’elle dénonce le rationnement budgétaire des dépenses de santé, est conduite, malgré elle, à servir les intérêts économiques de la profession médicale et de l’industrie pharmaceutique ; le refus de ne voir dans les réformes qu’une affaire de bon sens gestionnaire. La critique sociale doit partir d’un constat simple mais radical : la santé est un enjeu social et politique avant d’être une question économique.en
dc.language.isofren
dc.subjectHôpitaux publicsen
dc.subjectPrivatisationsen
dc.subjectServices de santéen
dc.subjectÉconomie de la santéen
dc.subject.ddc334en
dc.titleHippocrate malade de ses réformesen
dc.typeOuvrage
dc.publisher.nameÉd. du Croquanten
dc.publisher.cityBellecombe-en-Baugesen
dc.identifier.citationpages319en
dc.relation.ispartofseriestitleSavoir-Agiren
dc.subject.ddclabelEconomie socialeen
dc.identifier.citationdate2007
dc.relation.forthcomingnonen


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